Malgré un début d’année compliqué, le Zoo d’Asson a inauguré une toute nouvelle serre tropicale et affiche un carnet rose bien rempli.
Un nouvel espace et des nouvelles espèces
L’an passé, le Zoo d’Asson inaugurait le Temple Perdu, un nouvel espace de vie pour la famille de gibbons à favoris blancs. Cette année, des aménagements supplémentaires ont été réalisés dans la même zone avec l’ouverture au public d’une nouvelle serre tropicale. Cette dernière, dédiée à la faune et à la flore du sud-est de l’Asie, héberge plusieurs nouvelles espèces. Dans un premier espace, envahi par la végétation, les visiteurs peuvent découvrir les tortues brunes accompagnées par temps froid des chauves-souris géantes. Deux espèces de chauves-souris sont arrivées au parc cette année : les roussettes de Malaisie et les roussettes de Lyle, arrivées en provenance du Parc des Oiseaux. Les chauves-souris ont le choix entre l’extérieur et l’intérieur de la serre, où elles se trouvent mêlées aux visiteurs. Au centre du nouvel espace vit une espèce menacée très peu connue dans les parcs français puisque l’espèce n’est visible qu’au Zoo d’Asson. Il s’agit du porc-épic des Philippines dont la famille s’est déjà agrandit avec la naissance d’une petite femelle au cours de l’été. Le porc-épic des Philippines est classé « Vulnérable » (VU) sur la liste rouge de l’UICN et seuls 8 parcs zoologiques en dehors des Philippines présentent cette espèce. Au dessus des visiteurs, en semi-liberté dans la serre tropicale, vivent également différentes espèces d’oiseaux multicolores tels que les gouras de Victoria, les martins de Rothschild ou encore les loris papous.
L’intégralité de l’aménagement de cette nouvelle réalisation a été pensée dans le but d’offrir aux animaux les meilleures conditions de vie possibles pour subvenir à leurs besoins et s’approcher au maximum de leur environnement naturel. Mais l’espace est également très végétalisé et les différentes plantes permettent aux animaux de compléter naturellement leur alimentation.
Le plein de naissances
Au delà des frontières du Temple Perdu et la naissance d’une petite femelle porc-épic des Philippines, le carnet rose du Zoo d’Asson s’est bien rempli cette année. Du côté des lémuriens d’abord avec des naissances chez les makis catta mais aussi les varis roux, deux espèces gravement menacées dans leur milieu naturel puisque classées respectivement « En danger » (EN) et « En danger critique d’extinction » (CR) sur la liste rouge de l’UICN. Ce ne sont pas les seuls petits cette année puisqu’il y a eu des naissances également chez les paons, les maras, les kangourous ou encore les grands-ducs de Verreaux. Mais de toutes les naissances, celle qui attirera le plus les regards c’est certainement la venue au monde d’un petit ocelot à la fin du mois de juillet. Pour l’instant, le petit reste à l’abri aux côtés de sa mère dans un espace spécialement conçu pour leur tranquillité. Les visiteurs peuvent néanmoins les observer à travers un écran placé près des enclos des ocelots avec des images en direct. Ce n’est pas une première pour le parc car par le passé, d’autres petits ocelots ont vu le jour dont un en 2019 et un autre en 2020.
© Zoo d’Asson