Comme un cadeau de Noël, les équipes du parc animalier du PAL ont accueilli un grand koudou dans la journée du 23 décembre 2021.
Le nouveau pensionnaire du PAL est un jeune et beau mâle de trois ans. Il est arrivé dans son nouveau lieu de vie en provenance de Planète Sauvage près de Nantes. Ce dernier rejoint un autre mâle déjà présent au parc depuis 2017 et évoluera au cœur de la savane africaine des Lodges avec les zèbres de Grévy, les impalas, les marabouts, les autruches ou encore les gnous bleus.
L’équipe zoologique du PAL souhaite privilégier avant tout les comportements sociaux en accueillant ce nouveau mâle afin de générer des interactions entre les deux individus. Dans la nature, il est fréquent de rencontrer des groupes composés uniquement de mâles chez les grands koudous. Par la suite, le parc pourrait accueillir des femelles et se lancer dans la reproduction mais cela se fera en fonction du programme de gestion de l’espèce.
En captivité, le grand koudou fait partie d’un ESB (European StudBook), un programme de gestion de l’espèce moins intensif que l’EEP (Programme d’Élevage Européen) mais permettant cependant de recueillir toutes les informations sur les naissances, les décès ou encore les transferts entre les parcs zoologiques européens et de fournir des conseils et des orientations pour une gestion optimale de la population en captivité. Actuellement en Europe, 35 établissements zoologiques participent à ce programme (dont une dizaine en France) présentant un total de 201 individus.
Le grand koudou est l’une des plus grandes antilopes africaines, pesant de 120 à 315 kg et possédant un pelage bleu/gris strié de bandes verticales blanches. Le mâle présente de grandes cornes spiralées caractéristiques pouvant mesurer jusqu’à 1m80 de longueur. Le grand koudou n’est pas une espèce menacée actuellement, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) le classe en « Préoccupation mineure » (LC) sur sa liste rouge des espèces menacées. Sa population sauvage est stable et est estimée entre 300 000 et 350 000 individus. Cependant, l’espèce subit elle aussi la perte de son habitat naturel et reste assez exposée aux sécheresses et à la chasse.