Le Parc animalier d’Auvergne a récemment annoncé la naissance de deux lionceaux d’Afrique au sein de son groupe le 8 mars dernier.
Après la venue au monde d’une petite panthère de l’Amour en août 2024, le Parc animalier d’Auvergne célèbre un autre événement chez les félins : la naissance de deux lionceaux le 8 mars 2025. C’est la toute première fois que cette espèce voit le jour au sein du parc, un événement longuement attendu par les équipes.
Les jeunes félins, une femelle et un mâle, ont été baptisés Sangha et Ambo à la suite des votes du public sur les réseaux sociaux. Sangha tire son nom d’une rivière du Congo, tandis qu’Ambo fait référence à la région d’Amboseli au Kenya, où se tiennent les Maasaï Olympics, soutenus par le Parc animalier d’Auvergne via son association Play for Nature pour protéger les lions.
Ils ont récemment effectué leur premier contrôle vétérinaire qui a permis leur identification par puce électronique, confirmé leur parfait état de santé et révélé qu’ils pesaient déjà 6,5 kg et 7,8 kg. Âgés d’un peu plus de deux mois désormais, les deux lionceaux grandissent aux côtés de leur mère, Nora, de leur père, Fazan, et de l’autre femelle du groupe, Tawa.

Pour Nora, la mère des lionceaux, il s’agit de sa première portée. Les soigneurs restent donc attentifs, car le taux de mortalité des lionceaux chez les lionnes primipares atteint malheureusement 70 %. Les premières semaines sont cruciales et nécessitent une surveillance constante. Le groupe dispose d’un accès libre au bâtiment intérieur et il est possible que les visiteurs puissent apercevoir les petits lorsque les températures le permettent.
Cette naissance est un symbole d’espoir pour la préservation des lions d’Afrique, une espèce classée « Vulnérable » (VU) sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) faisant l’objet d’un EEP (Programme d’Élevage Européen), coordonné par le Zoo de Wuppertal en Allemagne et auquel participe le Parc animalier d’Auvergne. Elle s’inscrit également dans l’objectif du parc de devenir 100 % dédié aux espèces menacées d’ici 2028.