Les mois de mars et avril ont été riches en arrivées pour le Parc animalier d’Auvergne qui vient d’accueillir une quinzaine d’animaux de diverses espèces. Le parc a également annoncé le lancement de sa toute première offre d’hébergement situé à plusieurs kilomètres du parc.
Takins, tapir, gazelle de Mhorr… Une quinzaine d’animaux rejoignent le parc
Entre le mois de février et le mois d’avril, c’est un véritable chassé-croisé qui a eu lieu au Parc animalier d’Auvergne. En l’espace de quelques semaines, ce sont une quinzaine de nouveaux pensionnaires de plusieurs espèces différentes qui ont rejoint le parc en provenance de plusieurs parcs zoologiques européens. Quatre départs ont également eu lieu au mois de mars avec celui de Tillo, un mâle paresseux à deux doigts, de Rafiki, l’un des mâles girafe, et de deux alpagas. Parmi les espèces accueillies au sein du Parc animalier d’Auvergne figurent de nombreuses espèces rares et menacées dans leur milieu naturel. Une femelle cerf cochon de 2 ans ainsi qu’un mâle magot du même âge, qui a été intégré au groupe de 25 individus déjà présent afin que celui-ci redevienne un groupe reproducteur dans les années à venir, ont rejoint le parc il y a quelques semaines. Chez les takins, seul groupe unisexe composé des trois sous-espèces de takin en Europe, un duo de jeunes mâles takins dorés est aussi arrivé récemment. Dom du Zoo de Liberec en République Tchèque et Sankhu du Parc zoologique et botanique de Mulhouse, tous deux âgés de seulement un an, sont arrivés entre la fin du mois de mars et le début du mois d’avril pour cohabiter avec un takin de Mishmi et un takin du Sichuan dans un espace unique. Enfin, un glouton, trois femelles chamois de 2 ans, une femelle tapir terrestre de 8 ans, et une femelle gazelle de Mhorr d’un an, venues de différents zoos en Autriche, en Allemagne, en Suisse mais aussi en France, se sont installées en Auvergne dans le but de rejoindre des congénères de leur espèce déjà sur place.
Plusieurs nouveaux félins pour former des couples et compléter les groupes
L’équipe animalière du Parc animalier d’Auvergne a vécu des semaines riches en arrivées et a également accueilli plusieurs nouveaux félins. Les premiers de cette longue liste sont les deux jeunes guépards du Soudan arrivés au parc en février pour remplacer deux femelles parties vers d’autres établissements et pour lancer la reproduction de cette sous-espèce du guépard considérée comme « En danger d’extinction » (EN) sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Suite au décès du mâle panthère des neiges au cours de l’hiver dernier, un nouveau mâle de 3 ans, né au Zoo de Plock en Pologne, vient de rejoindre le parc afin de tenir compagnie à Nala, la femelle restée seule et vers qui se tournent les espoirs d’une reproduction prochaine. Pour former un autre couple reproducteur, une lionne d’Afrique du nord de près de 2 ans nommée Nora a été accueilli la même semaine après un long trajet depuis la République Tchèque et le Safari Park Dvur Kralove. Elle rejoint Fazan, le jeune mâle déjà arrivé en fin d’année 2023, mais aussi Dondon et Tawa, deux autres femelles âgées respectivement de 19 et 6 ans. Avec l’ensemble de ces arrivées et l’installation du printemps, le Parc Animalier d’Auvergne espère quelques naissances d’ici les semaines et les mois à venir. « Ce serait une très bonne nouvelle pour la sauvegarde de ces espèces, assure Mariette Chatard, Responsable adjointe du service communication et commercial au sein du Parc animalier d’Auvergne. Sur la totalité des animaux, quatorze ont entre un et trois ans, ce qui est plutôt encourageant. » Le Parc annonce déjà la naissance de deux bébés loutres cendrées nés cet hiver ainsi que des faons sikas du Vietnam, une espèce éteinte dans son milieu naturel.
La constitution d’un groupe reproducteur de girafes
Depuis maintenant quelques semaines, le groupe de girafes du Parc animalier d’Auvergne a été complètement chamboulé. Cela faisait déjà plusieurs mois que les équipes du parc attendaient ce remaniement qui a pour but principal le lancement de la reproduction chez l’une des sous-espèces présentées. Jusqu’ici, le Parc animalier d’Auvergne accueillait et présentait au public, dans la plaine africaine, un groupe non reproducteur de girafes, composé uniquement de mâles. Les quatre mâles représentaient trois des sous-espèces actuellement visibles dans les parcs zoologiques européens : Zaïd et Johari, deux girafes de Rothschild, Djibouto, un mâle girafe réticulée et Rafiki, un mâle girafe du Kordofan. L’an dernier, le Parc animalier d’Auvergne a reçu la recommandation du Programme d’Élevage Européen (EEP) des girafes pour héberger un groupe reproducteur de girafes de Rothschild, très menacée dans son milieu naturel, en accueillant deux femelles. Il fallait donc organisé le départ de trois des quatre mâles afin de ne garder qu’un seul mâle reproducteur, tâche qui sera confié à Zaïd, seul individu resté au parc. Pour les autres, Djibouto a quitté l’Auvergne pour le Zoo de Zurich en Suisse, Johari a rejoint le Safari de Peaugres en octobre 2023 et Rafiki est récemment parti pour le Parc Zoo du Reynou. C’est donc à la suite de ces importants mais nécessaires départs que le Parc animalier d’Auvergne a pu accueillir ses deux premières femelles girafes de Rothschild à la toute fin du mois de mars. La première, Isis, est née au Zoo du Bassin d’Arcachon en juillet 2020, elle est arrivée en fin de journée le 27 mars et a été très rapidement rejointe par Talula, une femelle de 2 ans qui est arrivée du Knies Kinderzoo en Suisse. Les deux femelles vont être présentées à Zaïd dans l’espoir de se reproduire avec lui dans les prochaines années.
Une offre d’hébergement disponible à vingt-cinq minutes du Parc
A l’image d’autres zoos et parcs animaliers en France, le Parc Animalier d’Auvergne s’est lui aussi doté de sa propre offre d’hébergement en 2024. Situé à vingt-cinq minutes de route d’Ardes-sur-Couze, à Parentignat, le Manoir des Rêves Sauvages et sa décoration, s’inscrit dans le thème du Parc. « Nous avons souhaité proposer à nos visiteurs un lieu qui leur permettait de poursuivre l’expérience, après une journée ou une activité au Parc, détaille Mariette Chatard. Vous faites votre safari famille ou un vétérinaire d’un jour et ensuite vous pouvez dormir dans une chambre représentant une espèce menacée et son univers. Le mélange de la faune et de la flore fait écho au milieu naturel des animaux. » Rêve de panda roux, Rêve de tigre, Rêve de girafe… chacune des onze chambres a été réinventée avec les peintures de l’artiste Sandra Guilbot (Sandrot) et de l’entreprise locale issoirienne Mia Terra, qui crée du mobilier et des tableaux à partir de végétaux. Un cadre de charme alliant authenticité et modernité, autour de la thématique de la préservation de la biodiversité, puisque 5% du chiffre d’affaires du Parc sera reversé à des associations œuvrant pour la conservation des espèces (ABConservation, Big Life Foundation, ICAS…).
Toute l’année à partir du mois d’octobre 2024, le Manoir organisera également des night games, des jeux nocturnes thématisés autour de la protection de la biodiversité, qui seront réservés avec la chambre. « Dès l’entrée dans l’hôtel, vous mettez un pied dans le jeu, et ce jusqu’au petit matin. C’est un concept qui existe déjà dans les métropoles et qui a beaucoup de succès. Mais nous souhaitons proposer une expérience différenciante, en la reliant à notre cœur de métier, la protection des espèces rares et menacées. » Également développée par les anciens propriétaire, l’activité de lieu de réception pour les événements d’entreprise et les rassemblements familiaux est maintenue. La demeure du XIXe siècle verra donc se marier vingt couples du mois d’avril au mois de septembre 2024. Pour plus d’informations et réservations rendez-vous au lien suivant : https://www.parcanimalierdauvergne.fr/preparez-votre-visite/informations-pratiques/le-manoir-des-reves-sauvages/