Ces dernières semaines, des naissances ont eu lieu au Zoo de La Palmyre, l’une chez les zèbres de Grévy et l’autre chez les tamarins-lions dorés, deux espèces menacées.
Au début du mois de mai, après une gestation d’environ 13 mois, une jeune femelle zèbre de Grévy a vu le jour au Zoo de La Palmyre. C’est le tout premier petit de la femelle Joséphine, âgée de 12 ans, et du mâle Kosa, âgé de 15 ans. Cet équidé menacé se distingue des autres zèbres par ses rayures fines, son ventre blanc et ses grandes oreilles, et tire son nom de l’ancien président français Jules Grévy.
De leur côté, les tamarins-lions dorés du Zoo de La Palmyre ont eux aussi accueilli une naissance avec la venue au monde de nouveaux petits en avril dernier. Il s’agit de la troisième portée pour le couple présent au parc et formé seulement au printemps 2023. Bien que la femelle ait initialement donné naissance à des triplés, un fait rare pour cette espèce, seuls deux petits ont survécu, le troisième étant né trop faible.

Le zèbre de Grévy (Equus grevyi) comme le tamarin-lion doré (Leontopithecus rosalia) partagent une situation préoccupante dans leur milieu naturel respectif. Le zèbre de Grévy vit à l’état sauvage au Kenya et en Éthiopie, alors que le tamarin-lion doré ne se rencontre plus que dans une petite zone de la forêt atlantique brésilienne, dans l’État de Rio de Janeiro.
Les deux espèces sont considérées comme « En danger d’extinction » (EN) sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), ayant toutes deux subi un fort déclin de leurs populations respectives dans les années 1970, en raison de la chasse pour le zèbre de Grévy et de la déforestation pour le tamarin-lion doré.
Selon les estimations, il resterait aujourd’hui 2000 zèbres de Grévy dans la nature et environ 1500 tamarins-lions dorés, dont la majorité des individus provient de réintroductions menées dans les années 1980 et 1990 au Brésil. En parc zoologique, les deux espèces font également l’objet de Programmes Européens pour les Espèces menacées (EEP), dont la survie dépend fortement des efforts de conservation menés à travers le monde.