À l’occasion de son 20ᵉ anniversaire, le Parc Argonne Découverte, situé dans les Ardennes, a inauguré deux nouveautés majeures pour cette saison 2025 : l’accueil d’une meute de loups du Canada et l’ouverture d’une volière entièrement réaménagée pour ses perroquets.
Après les loups gris européens, présents depuis 2010, et les loups arctiques, arrivés en 2019, les équipes du Parc Argonne Découverte ont accueilli en début d’année une troisième sous-espèce de loups. Arrivée en mars dernier en provenance du Parc animalier des Monts de Guéret dans la Creuse, une nouvelle meute de cinq loups du Canada, composée de deux femelles et de trois mâles âgés de 2 à 6 ans, s’est installée au sein du parc.
Cette sous-espèce de loups, comme son nom l’indique, est originaire de l’Ouest du Canada et d’Alaska, où elle est actuellement classée en « Préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). La nouvelle meute, qui a déjà accueilli la naissance d’un petit louveteau au printemps, est visible dans un enclos qu’elle a investi à la suite des deux autres meutes présentes dans le parc. La présentation de trois meutes de loups de sous-espèces différentes permet de sensibiliser les visiteurs à la diversité des sous-espèces de loups dans le monde et à leur rôle écologique dans leurs milieux naturels respectifs.
L’autre nouveauté pour l’année 2025 au Parc Argonne Découverte est la création d’une toute nouvelle volière pour les perroquets et perruches déjà présents dans le parc. Ouverte depuis plusieurs semaines déjà, cette structure de 200 m² et 6 mètres de hauteur accueille actuellement cinq espèces, dont une nouvelle qui est arrivée en début d’année. Deux femelles aras militaires, nommées Xena et Major, sont arrivées en provenance du Zoo d’Amnéville en février dernier, et ont rejoint la nouvelle volière aux côtés des aras bleu et jaune, des aras chloroptères, des aras à gorge bleue et des perruches calopsittes.
Cette nouvelle espèce, qui se distingue par son plumage vert vif et son front rouge, est originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, du Mexique à la Bolivie. Sa population sauvage est actuellement estimée entre 2 000 et 7 000 individus et en raison de la disparition de son habitat naturel et du braconnage lié au commerce d’espèces exotiques, l’UICN considère le ara militaire comme « Vulnérable » (VU) sur la liste rouge des espèces menacées.
