Cela faisait 33 ans que ce n’était pas arrivé au Parc Zoologique de Paris, un bébé tapir terrestre a vu le jour ce week-end !
La dernière naissance de cette espèce remontait à plusieurs décennies
Hier, je vous annonçais la réussite du Parc Zoologique de Paris dans la reproduction des mantelles dorées. Et bien aujourd’hui, c’est la naissance d’une femelle tapir terrestre, ce qui n’était pas arrivé au parc depuis 1987. Il s’agit du premier petit de Petro, 16 ans, et d’Eywa, 6 ans, qui s’occupe à merveille de son bébé pesant déjà 6,3 kg. Tout le monde se porte bien, la mère et la petite resteront au chaud dans leur maison quelques temps avant de pouvoir sortir explorer l’environnement extérieur. La gestation chez le tapir terrestre dure de 12 à 13 mois et à la naissance, le bébé possède une robe très particulière, très différente des adultes puisqu’elle tachetée et rayée. La petite femelle arborera cette spécificité durant les 5 à 6 premiers mois de sa vie, avant d’obtenir un pelage brun uniforme.
Une population en danger
Malheureusement, le tapir terrestre est classé « Vulnérable » (VU) sur la liste rouge de l’UICN et sa population continue de diminuer… D’ailleurs, l’année 2020 s’annonce catastrophique pour cette espèce au vu des événements récents dans le Pantanal au Brésil où des incendies font rages depuis le début de l’année et menacent les écosystèmes ainsi que la biodiversité locale. Dans les régions touchées, on craint une diminution de 30 à 50% de la population de tapirs. A ce sujet, plusieurs parcs zoologiques ainsi que l’AFdPZ (Association Française des Parcs Zoologiques) se sont engagés pour venir en aide aux associations de protection de la faune sauvage, sur place, au Brésil.
Troisième naissance chez les vigognes depuis 2019
Autre bonne nouvelle au rayon des naissances au Parc Zoologique de Paris, celle d’une petite vigogne, la troisième depuis 2019 dans un groupe qui visiblement se sent bien au cœur de la capitale. Le petit est né le 27 octobre dernier et il a déjà passé son examen vétérinaire permettant ainsi aux équipes de l’identifier par puce et de lui faire un contrôle de santé.