Le PAL a accueilli le 27 octobre dernier une naissance particulièrement attendue : celle d’un girafon de Rothschild, une première depuis 14 ans pour le parc.
La dernière naissance d’un girafon au PAL remonte à octobre 2011. Le nouveau-né est une femelle en parfaite santé qui mesurait 1,70 m à sa naissance pour un poids d’environ 60 kg. Il s’agit de la première mise bas de sa mère, Ela, âgée de 13 ans, mais aussi de la première descendance de Mahango, 6 ans, le mâle reproducteur du groupe, présent au parc depuis 2021. La petite femelle, qui n’a pas encore de nom, grandit actuellement auprès de sa mère et pourra être observé dès la réouverture du parc le 4 avril 2026, sur la grande plaine de l’hôtel Savana Reserve aux côtés des trois adultes du groupe, des rhinocéros blancs et des zèbres de Grévy.
Dans la nature, la girafe est considérée comme « Vulnérable » (VU) par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Elle fait également l’objet d’un suivi génétique strict au sein des parcs zoologiques européens dans le cadre du Programme d’Élevage Européen (EEP) dédié à toutes les sous-espèces présentes en captivité sur le continent.
Avec moins de 150 girafes de Rothschild vivant actuellement dans les parcs zoologiques européens, la naissance de ce girafon constitue un événement important pour la gestion de la population. À l’état sauvage, cette sous-espèce ne compte qu’environ 1400 individus, fragilisés par la disparition progressive de leur habitat, la sécheresse ou encore le braconnage. Le PAL et sa fondation Le PAL NATURE soutiennent plusieurs projets de conservation in situ, notamment l’ASGN (Association pour la Sauvegarde des Girafes du Niger) et l’Association Le Pic Vert au Zimbabwe via l’installation de pompes solaires essentielles à l’approvisionnement en eau de la faune locale.
