© ZooParc de Beauval
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Un nouvel été riche en naissances au ZooParc de Beauval

Le carnet rose du ZooParc de Beauval s’est considérablement rempli ces dernières semaines avec une saison estivale marquée par une série de naissances, notamment chez des espèces menacées dans leur milieu naturel.

Dans le Dôme Équatorial, une nouvelle portée de loutres géantes a vu le jour le 25 mai dernier et réjouit les équipes de Beauval. Mara, une jeune femelle dont ce sont les premiers petits, a donné naissance à quatre loutrons en pleine journée. Trois d’entre eux ont survécu et grandissent sous la surveillance attentive de leur mère et d’Orinoco, le mâle. Classée « En danger d’extinction » (EN) par l’UICN, la loutre géante est originaire d’Amérique du Sud où elle est victime de la destruction de ses habitats aquatiques et de la chasse pour sa fourrure. La réussite de cette première portée pour la femelle (la seconde pour le Zoo de Beauval depuis l’arrivée de l’espèce en 2020) représente un succès important pour le Programme d’Élevage Européen (EEP) de cette espèce qui compte moins de 90 individus dans les parcs zoologiques européens.

À quelques pas de là, toujours au sein du Dôme, deux petits doucs à pattes rousses viennent de voir le jour, à un mois d’intervalle. Le premier, né le 10 mai de la femelle Champa, commence déjà à explorer son environnement, tandis que le second, né le 15 juin de l’autre femelle Maï Ly, reste blotti contre sa mère. Ces primates asiatiques, reconnaissables à leur visage coloré et à leur pelage aux cinq couleurs, sont classés « En danger critique d’extinction » (CR) par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et ne sont représentés dans quelques parcs zoologiques dans le monde actuellement. Chaque naissance est donc un véritable espoir pour une espèce dont la survie est gravement menacée par la déforestation et le braconnage dans leur milieu d’origine.

Le bassin des lamantins des Caraïbes, lui aussi, accueille un nouveau pensionnaire depuis le 6 juin. Né de la femelle Piraya après plus d’un an de gestation, ce petit mâle a nécessité un accompagnement de la part des soigneurs durant ses premières semaines de vie pour apprendre à téter. Désormais en très bonne santé et toujours collé à sa mère, il a rejoint un groupe désormais composé de quinze individus, le plus grand groupe visible dans un parc zoologique européen. Le lamantin des Caraïbes est classée « Vulnérable » (VU) par l’UICN, il souffre de collisions avec les bateaux, de la dégradation des herbiers marins et de la pollution de l’eau.

Du côté de la Savane Africaine, c’est une femelle girafe réticulée qui a vu le jour le 6 juillet, une bonne nouvelle pour cette sous-espèce classée « En danger d’extinction » (EN) par l’UICN. Baptisée Mia, il s’agit du quatrième petit de la femelle Baya, affichant 73 kg et 1,70 mètre à sa naissance. À ces naissances s’ajoutent de nombreux autres nouveau-nés au ZooParc de Beauval. Trois petits saïmiris ont vu le jour en juin et juillet ainsi que deux femelles oryx beïsa, baptisées Naoé et Hanako nées au printemps et appartenant également à une espèce « En danger d’extinction » (EN). À noter également les naissances d’un langur de Java (Vulnérable), d’un hippotrague noir (Préoccupation mineure), d’un bongo des montagnes (En danger critique d’extinction), d’un âne de Somalie (En danger critique d’extinction), de cinq manchots de Humboldt (Vulnérable), de deux grues à cou blanc (Vulnérable) et d’un ara de Buffon (En danger critique d’extinction).

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