© Zoo de La Flèche
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En 2024, le Zoo de La Flèche a inauguré une nouvelle plaine africaine et accueilli de nouvelles espèces

Cette année, le Zoo de La Flèche a inauguré une nouvelle extension avec la création d’une plaine africaine, permettant notamment le déplacement du groupe de girafes et l’accueil de nouvelles espèces.

Un nouvel environnement pour les girafes

Depuis quelques années, les équipes du Zoo de La Flèche travaillent sur un grand projet d’extension du circuit de visite sur une surface de près de 5 hectares dont la majeure partie se trouve sur l’ancien parking du zoo. La première phase de ce projet a été inaugurée en 2023 avec la création de nouveaux enclos pour les guépards et les lions d’Afrique et la construction d’un nouvel hôtel installé au milieu des félins. En 2024, la seconde étape du chantier s’est achevée avec l’ouverture d’une nouvelle extension pour une plaine africaine dédiée aux girafes du parc et à de nouvelles espèces. Depuis le début de l’été, les visiteurs du Zoo de La Flèche ont le privilège de découvrir un nouveau territoire pour le troupeau de girafes qui bénéficie désormais d’un cadre de vie bien plus adapté et qui compte également un nouveau membre depuis cet été. Le parc a en effet annoncé la naissance d’un nouveau girafon qui a vu le jour le 4 août dernier, un jeune mâle qui porte à 8 le nombre de girafes hébergées au parc. Il s’agit de la toute première naissance pour la nouvelle plaine, très attendue par les équipes animalières après une gestation de près de 15 mois.

Plus d’une trentaine d’animaux cohabiteront à terme dans ce nouvel espace grâce à l’arrivée de nouvelles espèces. « Le bien-être animal et la sensibilisation aux enjeux de la conservation de la biodiversité sont au cœur des préoccupations du Zoo de La Flèche, détaille Cyril Hue, vétérinaire du Zoo de La Flèche dans un communiqué. C’est pour répondre à ces objectifs que le Zoo investit aujourd’hui dans un nouvel habitat principalement dédié aux girafes, un environnement qui se veut évocateur des grandes savanes africaines. Cet espace sera également un territoire partagé avec d’autres herbivores tels que les gemsboks et les impalas, deux espèces qui font l’objet de programmes de conservation en Europe, tout comme les girafes. » Au total, le nouveau territoire abrite une trentaine d’animaux représentant 5 espèces différentes, toutes originaires du continent africain. Aux côtés des girafes, les visiteurs peuvent donc déjà observer deux femelles zèbres des plaines, trois autruches d’Afrique, un groupe de 5 mâles impalas et un petit groupe de 3 oryx gemsboks composé d’un mâle et de deux femelles. Les présentations entre chaque espèce ont été progressives et depuis la fin de l’été, les visiteurs du parc ont la possibilité de voir les différentes espèces cohabiter paisiblement au cœur de la nouvelle plaine.

Un investissement hors-norme pour le zoo qui donne la priorité au bien-être animal

Pour le Zoo de La Flèche, cette nouvelle plaine africaine est sans aucun doute le plus ambitieux et le plus important projet jamais réalisé depuis sa création en 1946. L’enveloppe budgétaire de cette installation s’élève à 3 millions d’euros qui s’inscrit dans un projet d’extension plus vaste, s’étalant de 2023 à 2026 et représentant un investissement global de 16 millions d’euros. « Dans la continuité de l’année 2023, nous sommes très enthousiastes à l’idée de dévoiler cette extension du parc en partie dédiée aux girafes, une étape marquante et très attendue tant par nos équipes que par nos visiteurs », s’est exprimée Céline Talineau, Directrice du Zoo de La Flèche, dans un communiqué transmis lors de l’ouverture de la plaine africaine au public. Les soigneurs, responsables animaliers et vétérinaires du zoo ont veillé à ce que les installations soient parfaitement adaptées et sécurisées avant de permettre aux animaux de sortir, une approche qui garantit à chaque animal la découverte de son nouvel habitat à son propre rythme et sans contrainte. Le déménagement des girafes bénéficient également au personnel du Zoo de La Flèche puisqu’ils profitent désormais d’installations neuves et bien plus pratiques pour le nourrissage ou les soins apportés quotidiennement aux animaux.

« Présent au parc depuis près de 15 années et évoluant quotidiennement aux côtés des girafes, je suis ravi et impatient de voir ce projet évoluer et aboutir, a déclaré Geoffrey, Responsable animalier de la plaine africaine, dans ce même communiqué. L’équipe se réjouit de ce tournant qui marque l’histoire des emblèmes africains au Zoo de La Flèche. Ce projet s’accompagne de réelles prouesses techniques, notamment avec l’installation du tamer, qui révolutionnent notre quotidien de soigneur toujours en faveur du bien-être animal. Personnellement, c’est avec enthousiasme que je me prépare à l’accueil et l’accompagnement quotidien de nouvelles espèces telles que les zèbres, autruches et antilopes. » Ce nouvel espace s’accompagne également de deux nouveaux bâtiments qui permettent aisément d’accueillir tous les animaux dans les meilleures conditions. Le bâtiment des girafes, qui s’étend sur 500 m² pour une hauteur de 6 mètres, contient un nouveau dispositif appelé « Tamer ». Cet équipement d’une valeur de 80 000 $ a été importé directement des États-Unis et offre aux soigneurs et aux vétérinaires un accès sécurisé et complet aux animaux. « Le Zoo sera à la pointe de l’innovation grâce à l’installation de dispositif d’entraînement permettant aux soigneurs et vétérinaires du parc d’élaborer avec les girafes une relation de confiance au service du bien-être de ces grands herbivores africains », a ajouté Cyril Hue. Le Zoo de La Flèche est le second parc zoologique en France à être équipé de ce système avec le Parc Zoologique de Paris qui l’a mis en place lors de sa réouverture en 2014.

Deux anciens espaces remodelés pour de nouveaux pensionnaires

Le Zoo de La Flèche a accueilli 24 nouveaux animaux de 8 espèces différentes cette année et renforce son engagement pour la conservation de la biodiversité. À la suite du départ des girafes dans leur nouvel environnement, leur ancien enclos a donc été réattribué à de nouveaux animaux. Les dromadaires, une espèce que le parc ne présentait plus depuis près de 10 ans, font leur retour au parc avec l’arrivée d’un couple qui sont désormais accompagnés d’un trio de mâles chèvres anglo-nubiennes avec qui ils partagent leur enclos.

Cette année a également été marquée par le départ vers le ZooSafari de Thoiry de Boten, le dernier éléphant d’Afrique du Zoo de La Flèche. Cet autre enclos libéré permet au parc de se consacrer à la présentation et à la reproduction de deux autres espèces qui sont peu communes au sein des parcs zoologiques français : l’oryx d’Arabie et le phacochère. Avec un couple de phacochères et un groupe de trois oryx d’Arabie (1 mâle et deux femelles), le Zoo de La Flèche s’inscrit dans deux autres Programmes d’Élevage Européens (EEP) dédiés à ces deux espèces qui sont respectivement classées en « Préoccupation mineure » (LC) et « Vulnérable » (VU) sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Là encore, la patience et la sécurité ont été les maîtres mots du processus de mises en contact des différentes espèces ensembles.

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