Suite à sa conférence de presse du 29 septembre 2020, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique était en visite officielle au Parc Zoologique de Paris.
Un soutien aux parcs zoologiques exemplaires
Dans cette conférence, qui a beaucoup fait réagir, Barbara Pompili annonçait de nouvelles mesures concernant le bien-être de la faune sauvage captive, notamment concernant les cirques et les delphinariums. Elle a affirmé son soutien aux parcs zoologiques exemplaires, dont elle a salué l’évolution, et rappelé leur rôle essentiel pour la sauvegarde de la biodiversité. Puis elle s’est rendue en visite officielle au Parc Zoologique de Paris, accompagnée de la secrétaire d’État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, afin de rencontrer les chercheurs et découvrir les structures et actions mises en place pour le bien-être et la conservation des espèces mais aussi pour constater les bonnes pratiques en termes de bien-être animal et rappeler l’importance des parcs zoologiques dans les projets de recherche, de conservation et de réintroduction.
Rencontre avec l’équipe scientifique du Parc Zoologique de Paris
La ministre a été accueillie par le Président du Muséum National d’Histoire Naturelle, Bruno David, le directeur du Parc zoologique de Paris, Pierre-Yves Bureau et Alexis Lécu, directeur scientifique et chef vétérinaire du parc. Après un moment privilégié auprès du troupeau de girafes du parc, pour lesquelles la configuration du bâtiment et des espaces extérieurs a été pensée spécifiquement pour leur bien-être, la visite s’est poursuivie devant la clinique vétérinaire par un point sur les recherches vétérinaires et une rencontre avec l’équipe scientifique. Olivier Marquis, curateur reptiles et amphibiens, et Luca Morino, curateur primates, ont pu présenter respectivement leurs projets de recherche et leur travail au quotidien pour répondre au mieux au besoin des animaux.
Alexis Lécu a également présenté l’addax, une espèce d’antilope d’Afrique du Nord quasiment éteinte à l’état sauvage et l’oryx algazelle, officiellement éteinte dans la nature depuis 1990. Ces deux espèces ne survivent désormais dans leur milieu que grâce aux réintroductions en réserve d’animaux nés en zoos, dont le Parc Zoologique de Paris qui a envoyé des animaux en Tunisie, au Maroc et au Sénégal. Ces échanges entre Barbara Pompili, Bérangère Abba et l’équipe du zoo ont pu démontrer la forte implication scientifique des parcs zoologiques dans les projets de conservation, d’aide aux populations animales dans leur milieu naturel et de réintroduction, ainsi que leur rôle essentiel dans les enjeux de préservation des espèces. Le Parc zoologique de Paris est en lien direct avec des questions de recherche abordées dans les laboratoires de l’établissement, que ce soient des questions de physiologie, d’adaptation ou même de bioacoustique. À ce titre, il est avec les deux autres zoos du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), unique en France, un creuset pour le progrès des connaissances sur la biodiversité.