Ce mardi 6 avril 2021, le Parc animalier d’Auvergne a annoncé la naissance d’un bébé coendou. Un événement plutôt rare tant l’espèce est peu représentée dans les zoos français.
Le second petit du couple de coendous
Le petit coendou, dont le sexe n’a pas encore été révélé, est né le 13 mars dernier. Afin de pouvoir déterminer s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle, le vétérinaire et les soigneurs du parc ont procédé à un prélèvement d’un des pics du petit, qui sera transmis à un laboratoire pour le faire analyser. Ce prélèvement s’est fait dans le cadre d’un contrôle complet de l’état de santé : tout va bien pour lui et sa mère. C’est la deuxième fois que Sarina, la femelle âgée de 3 ans, et Henk, le mâle de 13 ans, donne naissance à un petit. Kiki, le premier petit, est né le 17 mai 2020. Il devrait rejoindre le Zoo de Singapour cette année dans le cadre d’un échange international pour la préservation de l’espèce.
Le coendou, également appelé porc-épic brésilien, est un petit rongeur arboricole et nocturne. Il possède une queue préhensile, lui servant de cinquième membre utile pour se déplacer dans les forêts d’Amérique du Sud notamment au Brésil, en Bolivie, en Colombie ou encore au Venezuela. Il a très peu de prédateurs dans son milieu naturel grâce à ses piquants qui constituent une excellente protection. Le coendou est classé en « Préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l’UICN et dans les zoos en Europe, il fait l’objet d’un EEP (Programme d’Elevage Européen) coordonné par le Papiliorama, un parc zoologique suisse. Au Parc Animalier d’Auvergne, la famille de coendous cohabite avec les tapirs terrestres, les capybaras et les saïmiris dans la plaine sud-américaine.
Des petits aussi chez les makis cattas
Comme chaque année, le printemps amène son lot de naissances dans les parcs zoologiques et la famille des lémuriens du Parc animalier d’Auvergne s’est agrandit dernièrement avec la naissance de deux makis cattas. C’est une excellente nouvelle pour la conservation de cette espèce emblématique de Madagascar classée « En danger » (EN) sur la liste rouge de l’UICN. Il fait d’ailleurs partie des 25 primates les plus menacés du monde…
Avec son association La Passerelle Conservation, le Parc animalier d’Auvergne participe à la protection des lémuriens dans leur milieu naturel grâce au soutien financier attribué à Antongil Conservation. Cette ONG œuvre pour la protection de la forêt et de la biodiversité à Madagascar depuis plus de 20 ans, en gérant durablement la forêt de Farankaraina situé au Nord-Est de l’île. Entre 2018 et 2019, grâce à l’ONG, cinq varis roux ont été réintroduits dans cette forêt où ils avaient auparavant disparu. Ils bénéficient désormais d’un suivi permanent et devraient être rejoints par d’autres individus dans les années à venir. En 2020, la Passerelle Conservation et le Parc animalier d’Auvergne ont transmis 6 000 € à Antongil Conservation permettant de financer les salaires des employés, l’achat du matériel nécessaire à la protection et la surveillance de la forêt mais également couvrir les frais liés à l’éducation environnementale des malgaches.
A l’heure actuelle et comme pour l’ensemble des zoos français, le Parc animalier d’Auvergne est fermé au public et aucune date de réouverture ne peut être communiquée pour l’instant. En attendant, vous pouvez suivre l’évolution des dates annoncées par les parcs zoologiques et animaliers français, directement dans cet article mis à jour quotidiennement.