© Nature et Zoo
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Les nouveautés en 2023 au Zoo d’Amnéville

Chaque année, le Zoo d’Amnéville propose à ses visiteurs de venir découvrir de nouvelles installations visant à améliorer le bien-être de ses animaux mais aussi le confort de visite.

En 2023, les visiteurs du Zoo d’Amnéville pourront rencontrer les wallabies de Bennett dans leur nouvel enclos immersif et profiter d’un espace de détente au cœur du parc avec des jeux aquatiques. À l’entrée du zoo, un nouveau complexe consacré aux animaux des forêts européennes a été créé principalement pour y reloger les lynx.

2023, une nouvelle étape dans le plan de redynamisation du Zoo d’Amnéville

En plein renouveau depuis son rachat en 2020, le Zoo d’Amnéville ne cesse de se réinventer en améliorant constamment les différentes présentations animalières et en proposant aux visiteurs de nouvelles activités. Il y a un an, en octobre 2022, le parc faisait son retour au sein de l’EAZA, la prestigieuse Association Européenne des Zoos et Aquariums, marquant un tournant plus qu’important dans le renouveau du zoo. « Le retour au sein de l’EAZA était vraiment important pour les équipes du zoo, commente Albane Pillaire, Présidente du Zoo d’Amnéville. C’est un gage de qualité par rapport aux standards européens de gestion des parcs zoologiques modernes. Nous sommes en plus ressortis avec un rapport très positif sur la qualité de nos installations et c’était aussi un volet important pour la fierté de nos salariés, de confirmer que le Zoo d’Amnéville se trouve à un très bon niveau européen. » L’année 2023 représente elle aussi une étape importante dans le plan de redynamisation du Zoo d’Amnéville avec de nombreuses nouveautés, tant sur le plan du bien-être animal que sur celui du confort de visite pour le public. « Nous retravaillons depuis le cœur du zoo, au fur et à mesure, pour traiter à la fois la qualité d’accueil de nos visiteurs mais aussi s’occuper des présentations animalières. Cette année, nous avons travaillé sur le nouvel espace des wallabies, qui vient densifier la zone au centre du zoo, avec les deux aires de jeux et la mini-ferme, et qui est à destination des petits visiteurs mais aussi de leurs parents avec la création d’une plage de repos pour les adultes. Et dès l’entrée du parc, nous pouvons désormais proposer une nouvelle installation pour nos lynx en réutilisant un espace qui était un peu délaissé et en plus assez peu visible du public. »

Les équipes du Zoo d’Amnéville travaillent également sur les missions globales du parc que sont la conservation, la pédagogie et la recherche. « Dans ce plan de transformation du zoo, nous voulons accentuer la donnée de conservation avec notamment la reconstruction du Fonds de dotation du zoo pour redevenir un véhicule de mécénat, développe la Présidente du parc. Nous travaillons évidemment sur le pilier pédagogique grâce à nos présentations, d’un côté les Ailes du Monde et de l’autre nos otaries, mais aussi grâce au renouvellement et à l’enrichissement du parcours de visite avec de nombreux points de rencontres avec les soigneurs, puisque nous avons sur la journée toute une ribambelle d’horaires pour aller à la rencontre des ours polaires par exemple ou même des lynx maintenant. Et enfin sur la partie recherche, nous avons une équipe de vétérinaires qui s’implique, c’est beaucoup moins visible pour les visiteurs bien sûr, mais cela fait aussi partie des axes sur lesquels nous travaillons et c’est bien ce qui a permis de démontrer à l’EAZA que nous avions largement mérité le droit de revenir en son sein. »

L’arrivée de nouveaux pensionnaires et de nouvelles espèces

Le retour du Zoo d’Amnéville au sein de l’EAZA a également été l’occasion pour le parc de réintégrer les nombreux programmes de reproduction d’espèces menacées, conduisant à l’arrivée de nouveaux pensionnaires et à la formation de nouveaux couples reproducteurs. « Le constat, un an après notre réintroduction dans l’EAZA, c’est qu’il y a beaucoup d’EEP (Programme Européen pour les Espèces menacées) qui se sont relancés autour de notre collection, indique Thomas Grangeat, éthologue et responsable de la pédagogie et de la conservation au Zoo d’Amnéville. Il y a des animaux qui sont arrivés, d’autres qui vont partir et d’autres encore qui, incessamment sous peu, vont également rejoindre le parc dans le but de reformer des couples pour essayer de relancer de la reproduction. » Parmi les nouveaux pensionnaires accueillis ces derniers mois, le parc compte un couple de pandas roux formé au cours des derniers mois, une jeune hyène tachetée, une panthère des neiges, 70 chauves-souris d’Égypte ainsi qu’une femelle gibbon à mains blanches, arrivée du Zoo de La Boissière du Doré et venue former un couple reproducteur avec Mando, un mâle déjà présent au parc.

Le Zoo d’Amnéville présente également deux nouvelles espèces de petits mammifères au public depuis cette année 2023. « Nous avons accueilli des galagos du Sénégal, ce sont deux mâles qui sont arrivés du Touroparc Zoo. Ils sont arrivés l’année dernière mais ils ont été installés à la fin de l’année dans le bâtiment des girafes. » Les deux petits primates nocturnes, avec leurs yeux démesurés, vivent dans un terrarium totalement réaménagé pour les accueillir dans les meilleures conditions. « C’est un terrarium dans lequel il y avait des goundis de l’Atlas, et avant eux encore il y avait déjà des galagos. Nous avons tout refait à l’intérieur et remis en marche le système de nocturama, pour créer des journées inversées. » Près des wallabies et des pélicans, un petit bâtiment a lui aussi été réaménagé pour y présenter d’autres petits mammifères : un groupe de 6 phalangers volants. « Cela faisait un moment que nous les avions, ils ont simplement été déplacés, ajoute Thomas Grangeat. Ce sont des animaux issus d’une saisie, ils ont été placés chez nous et nous avons du les garder pendant un temps en quarantaine. »

Un nouvel espace dédié aux espèces européennes

En quête de nouveautés chaque année, le Zoo d’Amnéville se penche principalement sur ses espaces existants et n’hésite pas à gommer les points noirs. Cette année 2023 profite notamment aux lynx du parc qui bénéficient depuis quelques semaines d’une toute nouvelle installation. « Ce sont des lynx qui étaient déjà chez nous, explique Jean-Christophe Guyon, directeur technique au Zoo d’Amnéville. Ils étaient dans un ancien fort qui a été complétement démoli, ce qui fait aussi partie d’une nouveauté. Nous les avons mis en coulisses le temps de terminer les travaux pour ensuite les remettre dans leur enclos définitif. » Acteur engagé dans la conservation de la biodiversité depuis de nombreuses années, le parc a souhaité mettre à l’honneur les espèces européennes cette année. Une nouvelle zone a été créée à l’entrée du parc comprenant pour le moment un espace pour les lynx et une volière pour les faucons pèlerins. « Nous avons démonté complètement l’ancienne installation, avant il y avait un enclos avec un bassin où sont passés des cigognes et des pélicans. Nous avons tout rasé pour recommencer et créer un enclos pour accueillir nos lynx. Nous sommes partis sur un mode constructif qui permet à nos visiteurs, en parallèle de l’attente qu’ils ont à la caisse, d’avoir un aperçu sur l’enclos. Et juste à côté nous avons créé un second enclos où il y a des faucons pèlerins. » Les deux nouveaux espaces se présentent sous forme de volières avec divers points de visions permettant aux visiteurs d’observer les animaux sous différents angles. « Le lynx a la particularité d’adorer grimper. Donc en fait, nous leur avons fait des agrès, on les voit d’ailleurs très souvent en haut des troncs, ils ont tendance à bien grimper donc si on ne protège pas avec une volière, ils peuvent passer par dessus le grillage. Et nous voulions surtout éviter d’électrifier l’enclos, c’est plus sympa aussi pour l’animal d’évoluer dans une enceinte où il n’est pas contraint par l’électricité. » L’enclos est composé d’une clôture en planches de bois empilées et la couverture de la volière est de couleur anthracite afin d’être facilement oubliée par les visiteurs.

Le nouvel enclos des lynx est beaucoup plus spacieux et permet aux visiteurs de mieux les observer dans leur territoire. « L’enclos fait 700 m², on a une surface qui est intéressante, il est plus grand que l’ancien et il est surtout beaucoup plus éclairé. C’était un ancien fort en bois, assez haut, il y avait des structures sur lesquels les lynx aimaient bien grimper. Par contre, pour le visuel visiteur ce n’était pas toujours évident. Là, évidemment ils sont un peu cachés par la végétation donc on les cherche un peu, ils sont plus visibles à certains moments de la journée et l’avantage, c’est qu’on a de nombreux points de visions et de nombreuses possibilités de les observer. » Un bâtiment déjà présent a été complètement réaménagé pour l’adapter aux lynx avec des séparations à l’intérieur visant l’accueil de plusieurs lynx à l’avenir. L’accent a également été mis sur la mise en valeur de la végétation présente au cœur de l’enclos, offrant des cachettes aux félins et un décor au plus proche de l’état naturel. « Pour l’instant on est en phase de réintroduction de la végétation, poursuit Jean-Christophe Guyon. Nous avons mis une couche complète de mulch et nous laissons la nature reprendre un petit peu ses droits. Nous avons aussi planté quelques arbres, évidemment avec une orientation un peu plus vosgienne parce que c’est l’idée ici, c’est pour ça qu’on retrouve pas mal de conifères, des feuillus pour amener du rythme et des roches positionnées un peu partout de manière à reproduire un peu le paysage vosgien. » Avec ce nouvel équipement, le Zoo d’Amnéville poursuit sa mutation et souhaite moderniser peu à peu l’ensemble du parc.

Sensibiliser les visiteurs à la présence du lynx dans les Vosges

Les deux lynx boréaux du Zoo d’Amnéville sont inscrits dans un programme visant à reproduire l’espèce et à éventuellement réintroduire leur descendance en Allemagne. « Nous présentons des lynx des Carpathes, une sous-espèce du lynx boréal qui n’est pas la même que celle présente dans les Vosges mais qui reste pour nous un animal ambassadeur, explique Thomas Grangeat. Nous pouvons ainsi participer au Plan Régional d’Action (PRA) en faveur du lynx dans le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges. Notre participation à ce plan est purement pédagogique, nous faisons de la sensibilisation auprès du grand public. » Pour appuyer ce rôle de sensibilisation, un bâtiment a été construit à l’extrémité de l’espace des deux félins dans lequel les visiteurs peuvent retrouver une série de panneaux pédagogiques au sujet du lynx mais aussi assister quotidiennement à des présentations orales proposées par les animateurs du parc. Le Zoo d’Amnéville héberge actuellement deux lynx mâles mais espère par la suite accueillir une femelle pour lancer la reproduction de l’espèce. « Le but de notre projet, ce serait d’avoir un couple reproducteur. Pour l’instant, nous avons deux mâles donc nous allons très certainement envoyer un mâle dans un autre parc pour récupérer une femelle et former un couple reproducteur. » Les bébés issus de ce couple, une fois adultes, pourraient être envoyés dans une structure qui elle-même fait de la reproduction dans un but de réintroduction. « Notre structure aujourd’hui ne recroise pas les standards requis pour faire de la réintroduction en première génération, cela demande beaucoup de paramètres que nous ne réunissons pas avec ce nouvel espace. Nous en sommes complètement conscients mais nous avons quand même conçu ce nouvel enclos dans l’objectif de participer à la reproduction de l’espèce. »

Un volière pour des faucons et l’arrivée prochaine de deux autres espèces

Depuis quelques semaines, le second espace est occupé par un couple de faucons pèlerins, lui aussi déjà hébergé au Zoo d’Amnéville. « Les faucons profitent d’une partie avec des pierres empilées pour qu’ils puissent nicher en partie haute et recréer leur nid, détaille Jean-Christophe Guyon. Et c’est aussi sur le principe d’une volière avec des points où ils peuvent se poser. » Cet oiseau, détenteur du record absolu de vitesse dans tout le règne animal, a frôlé l’extinction suite à un fort déclin après la Seconde Guerre mondiale. Grâce aux efforts de nombreux acteurs de la conservation, ce rapace est aujourd’hui en bien meilleure posture mais reste sous surveillance. Le Programme SOS Faucon Pèlerin, qui agit également auprès des lynx, a été le tout premier programme de conservation soutenu par le Zoo d’Amnéville. La nouvelle volière, accolée à celle des lynx, a la particularité d’être visible des visiteurs avant même leur accès au parc. L’esplanade d’entrée est elle aussi en cours de réaménagement pour offrir davantage de place aux visiteurs et dynamiser l’attente de ces derniers aux caisses. Pour autant, l’ensemble de cette nouvelle zone n’est pas terminée et le parc espère bien y présenter d’autres espèces européennes dès l’année prochaine. « En fait, le projet a été découpé en deux phases. La première phase avec ces deux espèces, le lynx et le faucon pèlerin, et juste derrière cet enclos, nous allons créer un enclos pour accueillir des tortues, des cistudes d’Europe. Et sur le côté, nous aurons un autre enclos pour accueillir des hamsters d’Alsace. »

Avec ces quatre espèces à proximité des ours bruns, le parc souhaite mettre en avant la faune des forêts européennes. La suite des travaux pourrait débuter dès cet automne pour une livraison au printemps ou à l’été 2024. « Le grand hamster niche plutôt en intérieur, donc nous allons concevoir une présentation particulière avec des moulages, de manière à montrer à nos visiteurs ce qu’il se passe sous terre. C’est un projet un peu original, c’est la première fois que nous faisons ça. L’enclos va être étroit et l’idée va être de pouvoir les observer par dessus mais également sur le côté avec des petites vitres qui permettront de les observer dans leur terrier. Pour les cistudes, nous créerons l’enclos avec un petit bassin, des effets de cascades, mais le plus naturel possible. » Le grand hamster européen et la cistude d’Europe sont deux espèces menacées sur le territoire français, bénéficiant de programmes de conservation mais aussi de réintroduction auxquels le Zoo d’Amnéville espère participer dans les prochaines années.

L’aire de jeux Jungle Splash et son espace de détente

Le confort des visiteurs est tout aussi important pour les équipes du Zoo d’Amnéville. Depuis le début de l’été et suite au départ des lynx vers leur nouvel espace, une nouvelle zone offrant un lieu de détente aux visiteurs et une nouvelle aire de jeux pour les plus jeunes est sortie de terre. Avec les derniers épisodes de canicule enregistrés, le Jungle Splash permettra aux visiteurs d’appréhender plus facilement les chaleurs de l’été. « Nous avons complétement démoli le fort dans lequel vivait les lynx, indique le directeur technique du parc. L’idée étant de créer une ambiance un petit peu tropicale, l’ambiance de la plage. Donc nous avons construit un petit bâtiment que nous avons nommé « La Paillotte » pour permettre à nos visiteurs d’avoir des boissons et des glaces. » Du sable, des chiliennes, de la végétation pour créer des points d’ombres… Tout est réuni pour que les visiteurs puissent prendre une petite pause en plein cœur du parc. L’ancienne volière dans laquelle vivait le groupe de macaques rhésus, a elle aussi été démolie cet hiver laissant la place à la nouvelle aire de jeux Jungle Splash. « Les macaques rhésus ont une nouvelle volière en coulisses qui n’est pas visible du public, ajoute Thomas Grangeat. Elle est un peu plus spacieuse, nous l’avons pensé avec plus d’agrès pour eux et cela nous a permis aussi de supprimer l’ancienne volière de la présentation au public ». Cette aire de jeu de 700m², munie de différents jets de brumisation, est une réelle plus-value qui vient compléter une zone du parc ombragée et aménagée récemment par une autre aire de jeux et par la mini-ferme. « Les enfants jouent, les parents peuvent se poser, le zoo est grand et il y a beaucoup de choses à voir, complète Jean-Christophe Guyon. Le souhait de la direction c’est bien sûr de continuer à offrir de la visibilité pour les animaux sauvages, mais également permettre aux visiteurs de pouvoir se poser dans le zoo. Les enfants peuvent s’éclater à aller voir aussi bien les wallabies que les animaux de la mini-ferme, mais aussi s’amuser dans les jeux. »

Une vraie réflexion environnementale

La construction de l’aire de jeu s’est faite dans un esprit d’éco-responsabilité et pour cela tous les matériaux utilisés sont recyclés et recyclables. « 100% des matériaux, sauf ceux qui n’étaient plus en état évidemment, ont été récupérés pour être réutilisés. Par exemple, les poteaux pour créer les ombrières, ce sont les poteaux du fort qui servaient à la charpente du bâtiment, les roches, ces sont des roches issues de démolitions d’anciens enclos que nous avions gardé, et pour les plantes, même principe, ce sont des plantes remises en jauge sur une démolition, et que nous avons repositionné ici. » Un maximum d’arbres et de plantes ont été préservés pour assurer aux enfants de l’ombre naturelle lors de fortes chaleurs. « L’idée c’est d’amener de la fraicheur, ce qui était inclus dans le cahier des charges, c’était de garder tous les grands arbres, interdiction de les couper, ils amènent énormément d’ombre. » L’aire de jeu s’inscrit dans un vaste programme de modernisation du zoo afin d’offrir aux visiteurs une découverte dans les meilleures conditions possibles. Toutes les eaux collectées grâce au nouveau réseau d’eau pluviale seront renvoyées vers un futur silo de collecte enterré qui servira pour l’arrosage et le nettoyage des bâtiments animaliers. « Le système de brumisation possède une programmation qui déclenche de manière aléatoire l’ensemble des jeux, les arches de brumisation, les caniveaux de brumisation, les mats de brumisation, et au sol, les jets d’eau. L’ensemble des équipements se déclenche à partir de 26°C, en dessous ils ne se déclenchent pas. La consommation moyenne, sur une journée où il fait très chaud, tourne autour de 3 à 4 m3 maximum. C’est l’avantage de la brumisation : elle rafraichit sans pour autant consommer beaucoup d’eau. » Les matériaux en bon état qui ont été récupérés après les démolitions serviront pour de futurs projets. Les plus de 300 tonnes de bétons évacués par exemple, ont été pour la grande majorité broyés pour être réutilisés en matériaux de structure de chaussée.

Entrer en immersion avec les wallabies de Bennett

Après la création de la nouvelle mini-ferme l’an dernier, les équipes du Zoo d’Amnéville ont choisi de proposer aux visiteurs de rencontrer les wallabies de Bennett de plus près. Attenant à l’aire de jeux Jungle Splash, l’espace des marsupiaux a été complètement modifié pour être largement agrandi et offrir aux visiteurs l’opportunité de les côtoyer. « Les wallabies sont des animaux qui peuvent cohabiter avec nous, précise Jean-Christophe Guyon. Le nouvel enclos vient juste d’être inauguré tout début juillet, la végétation n’a pas encore repris le dessus. » Au milieu de cet espace, une allée permet aux visiteurs d’entrer et de circuler au milieu des wallabies. Jusqu’en début d’année, ces derniers vivaient dans un espace plus petit, au même endroit. « Dans l’ancien enclos il y avait deux zones, celle dans laquelle se trouve les wallabies, qui était beaucoup plus petite et qui avait été partiellement rénovée l’année dernière, et un deuxième enclos où il y avait une cohabitation entre les émeus et les wallabies. » Afin d’éviter les conflits et la surpopulation, ce deuxième espace a été conservé.

Pour les plus craintifs, pas d’inquiétude, le nouvel espace immersif a été entièrement conçu pour pouvoir aussi observer les wallabies de l’extérieur. « Nous avons choisi une clôture qui soit la plus légère possible, de couleur anthracite pour qu’elle se fasse oublier très facilement. Et même principe ici, nous avons gardé tous les grands arbres et ajouté des eucalyptus que nous n’avions pas pour qu’ils se développent et qu’ils amènent aussi de l’ombre. » Quelques retouches sont à prévoir encore sur ce nouvel enclos. « Ils ont des zones de replis, mais à la demande des soigneurs, nous allons en ajouter de nouvelles. Nous allons mettre des cordages le long des allées, de sorte qu’ils puissent être un petit peu plus partout. Nous allons également agrandir le bâtiment avec des travaux prévus prochainement pour que nous puissions avoir plus de boxes intérieurs lorsqu’il y a besoin d’isoler les animaux par exemple. » Le Zoo d’Amnéville enregistre régulièrement des naissances chez les wallabies de Bennett, comme c’est le cas depuis quelques semaines. Les nouveau-nés commencent d’ailleurs à sortir des poches de leurs mères, l’occasion d’aller à leur rencontre et d’aller découvrir les nombreuses nouveautés de cette année 2023.

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