© Pauline Plancq - Zoo de Maubeuge
© Pauline Plancq - Zoo de Maubeuge

Deux panthères du Sri Lanka ont vu le jour au Zoo de Maubeuge

Le 3 juin 2021, deux petites panthères du Sri Lanka ont vu le jour au Zoo de Maubeuge, une excellente nouvelle pour cette sous-espèce de panthère menacée dans la nature.

Après 3 mois de gestation, Matara, la femelle panthère du Sri Lanka du Zoo de Maubeuge, a mis au monde deux petits bébés dont le sexe n’est pas encore connu. Les équipes du parc procéderont à un examen de santé des petits dans quelques semaines et pourront ainsi effectuer un sexage. A leur naissance, les petites panthères sont aveugles et dépendent totalement de leur mère durant les premiers mois de leur vie. Matara, en très bonne mère, ne les quitte que pour s’alimenter. Pour l’instant, les petits restent donc à l’intérieur avec leur mère, et effectueront leurs premières sorties en extérieur autour de 2 mois, âge à partir duquel ils commenceront également à goûter de la viande. Cependant, ils continueront d’être allaités jusqu’à leur 4ème mois. Avant de voir les petits gambader dans leur enclos, les visiteurs peuvent les observer au travers d’un écran afin de ne pas les déranger.

Le Zoo de Maubeuge accueille des panthères du Sri Lanka dans le cadre d’un Programme d’Elevage Européen (EEP), comme la dizaine de parcs zoologiques français qui présentent cette sous-espèce . Ce programme vise la conservation et la reproduction de l’espèce en captivité, cette naissance est donc une excellente nouvelle. Matara, la femelle, est née à Maubeuge en 2014 tandis que le mâle, Lankaï, est arrivé d’un parc zoologique aux Pays-Bas en 2017. Il s’agit de leur première portée ensemble. Le mâle ne prend pas part à l’élevage des petits mais il devrait être mis en contact progressivement avec eux.

La panthère du Sri Lanka, originaire de l’île du même nom en Asie du sud, est classée « En danger » (EN) sur la liste rouge des espèces menacées éditée par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Elle est menacée par la destruction de son habitat mais aussi par le braconnage. On estime sa population à moins de 800 individus dans la nature et environ 80 en captivité dans 25 établissements zoologiques.

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