Cet été, Planète Sauvage fait part de la naissance de plus de 70 petits depuis le début de l’année notamment chez le herbivores mais aussi chez les carnivores et les primates.
Des petits chez les primates
Dès le début de l’année, Planète Sauvage accueillait déjà ses premières naissances. Le 16 février 2021, Yerba, une femelle singe hurleur roux, a donné naissance à son tout premier petit qui est également le premier de son espèce à voir le jour dans un parc zoologique français. Dans son milieu naturel, le singe hurleur roux est menacé par le braconnage mais aussi la disparition de son habitat. En 2020, les dramatiques incendies dans le Pantanal et l’Amazonie ont aggravé sa situation. Il est aujourd’hui classé en « Préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l’UICN et cette naissance représente une bonne nouvelle pour la conservation de l’espèce. D’autres petits primates ont vu le jour à Planète Sauvage comme chez les macaques et les saïmiris.
Trois addax et deux oryx
Trois petits addax ont vu le jour en mai 2021. C’est une excellente nouvelle pour cette espèce d’antilope qui est l’une des plus menacées de la planète. L’addax est en effet classé « En danger critique d’extinction » (CR) sur la liste rouge de l’UICN et fait partie d’un Programme d’Elevage dans les parcs zoologiques européens (EEP). L’espèce se rencontre naturellement dans les savanes arides et les déserts du nord de l’Afrique où un programme international de réintroduction a été mis en place notamment au Maroc et au Tchad où plusieurs individus ont déjà été relâchés pour renforcer la population sauvage. Deux petits oryx algazelles sont également nés à la même période. La situation de l’espèce est dramatique dans la nature. Considéré comme « Éteint à l’état sauvage » (EW), l’oryx algazelle ne vit plus que dans quelques réserves et dans les parcs zoologiques du monde entier. La chasse intensive pour sa viande et sa corne, la perte de son habitat et les sécheresses à répétition ont conduit l’espèce dans cette situation catastrophique. Là aussi des programmes de réintroductions sont mis en place dans son aire de répartition originale en Afrique du nord. Les deux naissances à Planète Sauvage représente un espoir pour la survie de l’oryx algazelle.
Une cinquième portée chez les loups arctiques
La meute de loups arctiques de Planète Sauvage s’est de nouveau agrandit cette année. Depuis son arrivée en 2016, il s’agit de la cinquième portée du couple reproducteur. Mahala, la femelle dominante du groupe de loups arctiques a donné naissance à 7 louveteaux, 2 femelles et 5 mâles, qui vont aujourd’hui très bien. Cette naissance porte à 24 le nombre de loups arctiques hébergés au parc, il s’agirait de la plus grande meute de cette sous-espèce de loup en parc zoologique dans le monde.
Trois naissances chez les élands du Cap et une femelle hippotrague noir
Les 21 et 23 avril dernier, deux mâles élands du Cap sont nés à Planète Sauvage suivis de près par une petite femelle le 4 mai. La gestation dure environ 9 mois chez cette espèce, la femelle donne naissance à un petit d’une trentaine de kilos qu’elle allaitera pendant les 6 premiers mois de sa vie. L’éland du Cap est l’une des plus grandes antilopes que l’on rencontre dans la moitié sud du continent africain. Les femelles adultes pèsent environ 400 kg tandis que les mâles peuvent atteindre les 800 kg. Une autre petite antilope est née le 9 février 2021 : une petite femelle hippotrague noir. A l’heure actuelle, l’espèce est classée en « Préoccupation mineure » (LC) par l’UICN mais dans son milieu naturel, en Afrique australe, les populations d’hippotragues noirs diminuent notamment à cause de la réduction de son habitat mais également au profit de la chasse aux trophées qui menacent encore de nombreuses espèces. Dans les parcs zoologiques européens, l’élevage des hippotragues noirs est supervisé par un ESB (Studbook Européen) qui ressence chaque individu et permet ainsi d’obtenir des recommandations sur sa reproduction.
Planète Sauvage a également enregistré des naissances chez de nombreuses espèces dont des impalas, un petit chameau, des bisons des plaines, des bisons des bois, un grand koudou, des cobes à croissants, des cygnes blancs, des nandous d’Amérique, des émeus d’Australie ou encore plusieurs wallabies de Bennett et un petit kangourou. Toutes ces naissances et notamment celles d’espèces menacées ou disparues dans leur milieu naturel, contribuent à leur protection et leur conservation à long terme.