© Zoo African Safari
© Zoo African Safari

Baby boom au Zoo African Safari

Depuis le début de l’année 2022, les naissances s’enchainent au Zoo African Safari et de nombreux petits sont à découvrir durant ces vacances de printemps.

24 bébés à découvrir

Comme chaque année, le carnet rose du Zoo African Safari se remplit, notamment au printemps. Et depuis le début de l’année 2022, le parc a enregistré les naissances de 24 nouveaux pensionnaires. Il y en a, comme les 4 chevreaux nés et visibles à la mini ferme, qui raviront les plus jeunes. Tout comme les petits wallabies de Bennett qui commencent à sortir des poches de leurs mères pour découvrir leur environnement extérieur et le reste du groupe. Le Zoo African Safari compte également des naissances chez les maras (ou lièvres de Patagonie) avec deux bébés nés le 21 mars, chez les porcs-épics avec 3 mâles et une femelle qui ont vu le jour en février et en mars ou encore deux minuscules bébés chez les ouistitis de Geoffroy. Du côté du safari en voiture, les visiteurs pourront peut-être apercevoir une femelle watusi née le 19 avril dernier mais aussi 4 cobes de Lechwe nés depuis le mois de janvier. Tout ce petit monde évolue en semi-liberté dans les 15 hectares du safari aux côtés de leurs parents.

Double naissance chez les oryx algazelles

Mais parmi toutes ces naissances, il y a en a deux particulièrement importantes qui concernent une espèce au bord de l’extinction. Le 28 février et le 6 avril 2022, deux oryx algazelles ont vu le jour dans le parc à pied du Zoo African Safari. Il s’agit d’un mâle et d’une femelle nommées Mahdi et Aya. Ces deux naissances sont primordiales pour la survie de l’oryx algazelle. L’espèce est considérée comme « Éteinte à l’état sauvage » (EW) par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Elle a été complètement décimée par la chasse notamment pour ses cornes, mais aussi par les guerres et la compétition avec les troupeaux domestiques pour l’accès à la nourriture. L’oryx algazelle ne survit donc qu’avec les quelques milliers d’individus vivant en captivité dans des zoos et parcs privés du monde. L’espèce fait l’objet d’un EEP (Programme d’Élevage Européen) auquel plusieurs parcs zoologiques français participent, en hébergeant des oryx algazelles, dont le Zoo African Safari. Grâce aux individus présents en captivité, des programmes de réintroduction sont mis en place dans des réserves notamment au Tchad, au Maroc, au Sénégal et en Tunisie. Plusieurs oryx algazelles originaires de zoos français et européens ont pu rejoindre ces programmes de réintroduction ces dernières années.

Articles similaires