© Philippe Rivier

Cacatoès rosalbin

Pour bien l’identifier…

  • Petit cacatoès rose et gris, assez trapu.
  • Front, crête érectile et nuque blancs avec des nuances rosées à la base des plumes.
  • Bec crème, relativement petit et court.
  • Mâle : yeux bruns.
  • Femelle : yeux roses.
  • Immature : yeux bruns chez les deux sexes.

Fiche d’identité

Généralités

Le cacatoès rosalbin, aussi appelé galah, est divisé en 3 sous-espèces qui se distinguent par une coloration du plumage légèrement différente et par la couleur de leur cercle oculaire (blanchâtre, gris ou rosé).

Répartition et habitat

Le cacatoès rosalbin est endémique d’Australie, où il est le spécimen le plus abondant. À l’origine, il n’était présent que dans les bois et les prairies boisées des régions semi-humides à semi-arides du pays.

Durant les 30 dernières années, il a colonisé les zones arides de l’intérieur des terres, puis les régions de moyenne montagne et enfin les régions côtières. Il apprécie particulièrement les forêts clairsemées. 

Il existe aussi une petite population en Tasmanie, qui serait issue de quelques couples captifs relâchés dans la nature.

Régime alimentaire

Le cacatoès rosalbin est un oiseau omnivore qui se nourrit surtout de graines qu’il picore presque exclusivement au sol.

Il peut également consommer des fruits, des noix, des baies, des céréales, des bourgeons ou des racines. Il complète son alimentation en chassant de petits insectes et leurs larves.

Mode de vie et reproduction

Le cacatoès rosalbin est un oiseau très social qui vit en groupes pouvant rassembler une centaine d’individus, au sein desquels s’établissent des couples monogames. Ces couples sont très liés et on observe parfois un individu poussant du bec et des pattes le corps de son ou sa partenaire venant de se faire tuer par une voiture par exemple, pour l’encourager à s’envoler de nouveau.

Lorsqu’ils se nourrissent au sol, ces oiseaux font preuve de cohésion. En effet, des sentinelles sont chargées de surveiller les alentours et donner l’alerte en cas de danger. À l’arrivée d’un prédateur, ces dernières lancent un cri d’alerte pour avertir leurs congénères, qui s’envolent aussi tôt.

La saison des amours du cacatoès rosalbin varie en fonction des régions : elle a lieu de février à juillet dans le nord de l’Australie, et de juillet à décembre dans le sud. Pour séduire sa femelle, le mâle se pavane devant elle en agitant la tête, crête dressée et en claquant du bec.

Le couple construit ensuite un nid en hauteur, dans un eucalyptus, une cavité rocheuse ou sur des falaises. La femelle y pond entre 2 et 6 œufs, couvés par les deux parents pendant environ 25 jours. Les oisillons quitteront le nid vers 7 ou 8 semaines, après que les deux parents aient participé à leur élevage.

Menaces et conservation

Le cacatoès rosalbin étant une espèce très répandue et dont les effectifs sont actuellement en hausse, il n’est pas considéré comme menacé d’extinction. L’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) classe cette espèce en « Préoccupation mineure » (LC).

Cependant, il est considéré comme un véritable fléau par les agriculteurs car il cause d’importants dégâts dans les cultures. L’espèce n’étant pas protégée, un groupe peut être abattu s’il provoque trop de pertes agricoles.

Le saviez-vous ?

Bien que semblables au premier coup d’œil, le mâle et la femelle se différencient par la couleur de leurs yeux : bruns chez le mâle et roses chez la femelle !

En parc zoologique

Il est possible d’observer le cacatoès rosalbin dans une douzaine de zoos français. Consultez la liste des parcs zoologiques qui hébergent cette espèce en France.

Le cacatoès rosalbin ne fait l’objet ni d’un EEP (Programme Européen pour les Espèces menacées), ni d’un ESB (Stud-Book Européen).

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