© Zoo de La Flèche
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Les actualités en bref du mois de janvier 2024

Une fois par mois, nous vous emmenons à la découverte des petites informations qui ont fait l’actualité des zoos en France durant les trente derniers jours. Découvrons dès maintenant les actualités en bref du mois de janvier 2024.

Naissances

Un petit siamang est né au Parc de Branféré

Le 26 novembre dernier, un petit siamang a vu le jour au Parc de Branféré ! Cette naissance exceptionnelle n’est que l’une des deux seules enregistrées pour cette espèce dans les parcs zoologiques européens au cours de l’année 2023. Le siamang est un primate de la famille des gibbons originaire des forêts tropicales humides d’Asie du sud-est notamment en Malaisie, à Sumatra et en Thaïlande. L’espèce est menacée dans son milieu naturel principalement par le braconnage mais aussi la déforestation qui détruit son habitat. Le siamang est considéré comme « En danger d’extinction » (EN) sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et fait l’objet d’un Programme Européen pour les Espèces menacées (EEP) coordonné par le Twycross Zoo au Royaume-Uni. Le Parc de Branféré n’avait pas enregistré de naissances chez cette espèce depuis novembre 2013 après la venue au monde d’un autre petit mâle.

Le Zoo de La Flèche annonce les naissances de deux ouistitis et d’un tamarin

Il y a quelques jours, le Zoo de La Flèche a annoncé trois naissances chez les petits primates ! Deux petits ouistitis de Geoffroy ont vu le jour il y a quelques semaines, fruit de l’union entre Ingà, une femelle de 11 ans arrivée au Zoo de La Flèche en 2023, et de Kayapo, un mâle qui était déjà présent au parc. Il ne leur aura fallu que quelques mois pour faire connaissance et mettre au monde leurs premiers petits. Cette naissance a été suivie plus récemment par la venue au monde d’un petit tamarin de Goeldi. Tamaya et Yauca sont les heureux parents de ce petit qui reste pour le moment fermement accroché au dos de sa mère et qui évolue aux côtés des sakis à face blanche. Pour la femelle, il s’agit du second petit auquel elle donne naissance à La Flèche après la venue au monde d’un autre bébé en 2023. Ces naissances sont inscrites dans des programmes de reproduction (EEP), menés à travers les zoos européens qui abritent ces deux espèces de primates, et qui ont pour but de favoriser leur reproduction tout en maintenant la diversité génétique entre les individus.

Le carnet rose des dernières semaines

2 ouistitis argentés au Zoo de La Bourbansais / 2 moutons Thônes et Marthod à Parrot World / 2 moutons de Valachie au Safari de Peaugres / 3 loriquets de Johnstone au Zoo d’Asson / 5 boas arc-en-ciel au Parc Phoenix / 1 wallaby de Parma à la Réserve Zoologique de Calviac / 1 nyala, 1 petit koudou 1 tatou à trois bandes et 1 lori coquet au ZooParc de Beauval / 2 manchots du Cap au Zoo des Sables / 2 chats de Geoffroy au Spaycific’Zoo /

Transferts

Une femelle saki barbu s’est installée au Parc Zoologique de Paris

Seul parc zoologique en France à présenter ce primate atypique, le Parc Zoologique de Paris vient d’accueillir sa toute première femelle saki barbu. Celle-ci est arrivée il y a quelques semaines en provenance du Colchester Zoo au Royaume-Uni. Âgée de seulement 3 ans, cette jeune femelle nommée Kalu a été présentée à Kato, un mâle plus âgé arrivé au parc en mars 2023. Le Parc Zoologique de Paris, qui ne présentait jusqu’ici que des mâles, espère que ce couple nouvellement formé parviendra à se reproduire pour assurer la stabilité de cette espèce élevée dans seulement six parcs zoologiques européens. Dans le cadre d’un Programme d’Élevage Européen (EEP), le parc a également accueilli une femelle otocyon, ou renard à oreilles de chauve-souris. Elle se nomme Emma, elle est âgée de 2 ans et demi et arrive en provenance du Zoo de Dortmund en Allemagne. La jeune femelle a pu rencontrer Kili le mâle du parc ainsi que les deux suricates avec qui ils partagent leur espace.

Un gorille mâle du ZooParc de Beauval rejoint les Pays-Bas

Il y a quelques semaines, le ZooParc de Beauval a organisé le départ de l’un de ses gorilles des plaines de l’Ouest vers un parc zoologique aux Pays-Bas. Il s’agit de Banjoko, un dos argenté de 17 ans qui faisait partie du groupe de mâles célibataires de Beauval. Celui-ci est né en 2006 dans un zoo en Allemagne et a rejoint Beauval en 2013 pour devenir l’un des quatre membres du groupe de gorilles célibataires. Banjoko a quitté le Zoo de Beauval au début du mois de décembre pour s’installer à Apenheul aux Pays-Bas, un parc spécialisé dans la reproduction et la présentation de nombreuses espèces de primates, dans le but de devenir le nouveau mâle reproducteur et fonder sa propre famille. Il succède à Bao Bao, l’ancien mâle reproducteur du parc hollandais aujourd’hui à la retraite et hébergé dans une autre installation aux côtés de l’un de ses fils et d’une femelle. Banjoko est encore en phase d’acclimatation dans son nouveau lieu de vie et sera progressivement présenté au reste du groupe. Le transfert de Banjoko du Zoo de Beauval vers Apenheul a eu lieu dans le cadre du Programme Européen d’Élevage (EEP) des gorilles des plaines de l’Ouest, une espèce aujourd’hui classée comme « En danger critique d’extinction » (CR) sur la liste rouge de l’UICN.

Le Zoo du Bassin d’Arcachon accueille de nouveaux primates

Depuis l’ouverture au public du Gorilla Camp à l’été dernier, le Zoo du Bassin d’Arcachon abrite quatre gorilles des plaines de l’Ouest, quatre mâles répartis en deux groupes. Si le premier groupe composé de trois gorilles est déjà au complet depuis plusieurs mois, le second groupe ne comptait lui qu’un seul membre, Dishi, 23 ans, qui a patiemment attendu l’arrivée de ses nouveaux partenaires. Depuis novembre dernier, deux jeunes gorilles l’ont rejoint dans le cadre de l’EEP consacré à cette espèce et afin de former le second groupe du parc. Aybo, un jeune mâle de 9 ans, est arrivé en provenance du Zoo de Rotterdam aux Pays-Bas, en même temps que Lope, un autre mâle âgé de 11 ans qui est lui arrivé depuis le Twycross Zoo au Royaume-Uni. Les deux jeunes mâles ont été progressivement mis en contact avec Dishi et les trois primates vivent désormais paisiblement ensemble. Avec cette arrivée, le Gorilla Camp du Zoo du Bassin d’Arcachon présente un total de 6 gorilles mâles qui cohabitent avec des moustacs, des mangabeys noirs et des colobes guéréza. Depuis peu, le parc héberge également un groupe de patas, une autre espèce de primate originaire d’Afrique, composé d’un mâle et de trois femelles arrivés du ZooParc de Beauval et d’un parc zoologique allemand. Ces nouveaux arrivants devraient eux aussi être mis en contact avec les gorilles et les autres espèces du complexe.

Départs de deux rhinocéros blancs et de plusieurs autres pensionnaires du CERZA

Kwanza, une femelle rhinocéros blanc née au CERZA ainsi que Tinga, un jeune mâle lui aussi né en Normandie, ont tous les deux quitté le parc où ils ont vu le jour pour rejoindre deux parcs zoologiques en Espagne. Kwanza, âgée de 5 ans, a rejoint un groupe reproducteur composé d’un mâle et de deux autres femelles au Bioparc Valencia afin de s’y reproduire. Son jeune frère de 3 ans, Tinga, a lui été transféré vers le Safari Madrid où il devrait cohabiter avec trois autres jeunes mâles. Ces deux transferts, préparés en amont et réalisés par une société spécialisée dans le transport d’animaux entre parcs zoologiques, ont eu lieu dans le cadre du Programme d’Élevage Européen (EEP) des rhinocéros blancs. Ces dernières semaines ont été riches en départs et arrivées d’animaux pour le CERZA. C’est le cas par exemple des trois jeunes hyènes rayées nées au parc en 2022 qui ont récemment été transférées vers le Tallinn Zoo en Estonie, le Blåvand Zoo au Danemark et le Parc animalier de La Barben dans le sud de la France. Le parc normand a également envoyé un jeune babiroussa au Tiergarten Nürnberg en Allemagne ainsi qu’un calao d’Abyssinie vers Singapour avant d’accueillir un macaque ouandérou et un macaque noir à crête, venus dans le but de renforcer les groupes reproducteurs de ces deux espèces menacées au CERZA.

Divers

Vol de 14 saïmiris au Jardin Zoologique Tropical

Dans la nuit du 26 au 27 janvier dernier, le Jardin Zoologique Tropical a été victime du vol de plusieurs de ses pensionnaires. Ce sont 14 saïmiris, également appelés singes écureuils qui ont été dérobés alors qu’ils étaient dans leur abri pour y passer la nuit. Le vol a été constaté par un soigneur du parc animalier qui a immédiatement prévenu sa direction avant qu’une équipe de la gendarmerie de La Londe-les-Maures se rende sur les lieux en début de matinée. Sur sa page Facebook, le Jardin Zoologique Tropical rappelle que ces petits primates ne sont pas des animaux domestiques, ils vivent en groupe et ne supportent pas la solitude. Ils demandent des installations particulières, une nourriture adaptée et des soins réguliers. Il s’agit également d’une espèce protégée par la Convention de Washington, il est obligatoire en France de détenir un certificat de capacité et d’une autorisation d’ouverture d’établissement pour élever cette espèce en captivité, comme c’est le cas pour les parcs zoologiques. Les 14 saïmiris sont identifiés et enregistrés dans un fichier national consultable par les vétérinaires et les services de l’État. « Ces animaux volés sont probablement détenus à présent dans de mauvaises conditions, explique le parc sur ses réseaux sociaux. Tout est mis en œuvre pour retrouver ces animaux dans les plus brefs délais. Pour des affaires similaires qui ont touchés d’autres parcs animaliers, c’est la mobilisation des internautes durant les premières heures qui a permis de retrouver tout ou partie des animaux. » Toute personne ayant des informations à ce sujet est invitée à contacter le 17 ou le parc directement par mail à contact@zootropical.com. Nature et Zoo apporte son soutien et souhaite beaucoup de courage au Jardin Zoologique et ses équipes.

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