© ZooParc de Beauval
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Lamantin, langurs, potamochères… Le carnet rose de Beauval se remplit !

Comme chaque année, le printemps apporte son lot de naissances au ZooParc de Beauval qui a vu naître de nombreux petits ces dernières semaines.

Un nouveau petit chez les lamantins

Le 17 avril 2023, un nouveau petit lamantin des Caraïbes est né au ZooParc de Beauval. Découvert tôt ce matin là par les soigneurs, le petit mâle pèse déjà près de 25 kg et mesure un peu plus d’1,20 m de long. Il s’agit du premier petit de Lavia, une femelle lamantin âgée de 5 ans mais c’est aussi le troisième petit qui voit le jour depuis le déménagement du groupe dans son nouveau bassin du Dôme Équatorial. La mise bas a eu lieu dans la nuit du dimanche au lundi, et tout s’est très bien déroulé. Pour une femelle primipare, Lavia adopte de très bons comportements et guide son petit dans ses premiers jours de vie. Cette dernière avait assisté Aceituna, une autre femelle, quand celle-ci avait donné naissance à Unaï, jeune femelle née le 23 janvier 2022. Dans la nature, le lamantin des Caraïbes est considéré comme une espèce « Vulnérable » (VU) sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). L’espèce est rare en parc zoologique et n’est actuellement visible qu’au Parc Zoologique de Paris et au ZooParc de Beauval pour la France. Ce dernier est d’ailleurs le seul dans le pays à reproduire l’espèce régulièrement et avec désormais 15 individus, il abrite le plus grand groupe de lamantin visible dans les zoos européens.

De nombreux petits primates

Ces derniers mois, le ZooParc de Beauval a également enregistré de nombreuses naissances dans le secteur des primates. Fraîchement déménagé dans la nouvelle Grande volière sud-américaine, le groupe d’atèles noirs de Colombie s’est agrandi il y a quelques mois avec la venue au monde d’un nouveau petit. Ces primates sud-américains possèdent une queue préhensile qui fait office de cinquième membre et leur permet de se déplacer plus facilement dans les arbres. Chaque naissance est particulièrement importante pour cette espèce classée « En danger critique d’extinction » (CR) par l’UICN et principalement menacée par la chasse, la destruction des forêts et la fragmentation de leur habitat. En parc zoologique, l’atèle noir de Colombie fait par ailleurs l’objet d’un Programme d’Élevage Européen (EEP) visant la reproduction et la conservation de l’espèce et auquel Beauval et d’autres zoos français participent.

Les primates asiatiques ont aussi participé au remplissage du carnet rose du parc avec une naissance survenue en février dernier dans le groupe de langurs d’Hanuman, ainsi qu’une autre chez les langurs de Java. Ces deux espèces sont assez peu visibles dans les parcs zoologiques de notre pays. Les langurs d’Hanuman ne sont visibles que dans trois parcs zoologiques en France contre quatre pour les langurs de Java. Il est par conséquent peu courant d’observer des jeunes en parc zoologique mais le ZooParc de Beauval enregistre régulièrement des naissances chez ces deux espèces. Une autre naissance d’une importance significative s’est récemment produite, celle d’un petit moustac, un primate africain d’une rareté encore plus remarquable au sein des zoos européens. En effet, cette espèce n’est actuellement visible que dans deux parcs zoologiques à travers l’Europe et Beauval est le seul à obtenir des naissances régulièrement. Le dernier-né de la famille est âgé d’à peine deux mois mais il est encore trop tôt pour savoir s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle.

Des potamochères, des rapaces et des reptiles

Au sein du ZooParc de Beauval, le printemps est synonyme de mises bas chez la plupart des 800 espèces hébergées au parc. Parmi les naissances remarquables de ces dernières semaines, il y a celle de deux adorables petits potamochères qui ont vu le jour dans la Réserve des Hippopotames. Les reptiles ont également apporté leur contribution à cette succession de naissances puisque plusieurs espèces fascinantes se sont reproduites récemment. À l’image par exemple des éclosions de trois petites tortues crêpes, une tortue à la carapace particulièrement plate, de celle d’une tortue géante des Seychelles ou encore la naissance d’un petit gecko à queue plate de Henkel, une espèce considérée comme « Vulnérable » (VU) par l’UICN. Enfin, le secteur des rapaces de Beauval a également accueilli de nombreux petits avec notamment les naissances de deux pygargues à tête blanche, d’un pygargue vocifère, d’une buse de Harris, de deux chouettes leptogrammes, d’un vautour moine ou encore de trois grands-ducs de Sibérie. La plupart de ces nouveau-nés est à découvrir au détour d’une allée à Beauval et comme chaque année, le parc attend évidemment encore de nombreuses naissances pour les prochains mois.

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