© ZooParc de Beauval
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N’Sàka, dernier né des chimpanzés du Zoo de Beauval

Le 21 mai dernier, Domi, une femelle chimpanzé du Zoo de Beauval, a donné naissance à un petit mâle nommé N’Saka par les soigneurs du parc.

Un nouveau bébé pour Domi

Domi, une femelle dominante du groupe de chimpanzés du ZooParc de Beauval, n’en est pas à son coup d’essai. Âgée d’à peu près 31 ans, elle est déjà maman de plusieurs petits depuis quelques années dont Lobaï (7 ans) et Tumba (12 ans). Ce 21 mai 2021, un nouveau petit est venu agrandir la famille. Les soigneurs du secteur ont choisi de l’appeler N’Sàka, ce qui signifie « le jeu » en congolais. Pour l’instant, le petit mâle aux poils noirs et aux yeux clairs reste agrippé à sa mère 24h sur 24. Il s’éveille par intermittence pour téter et découvre les autres membres du groupe ainsi que son environnement. Il pèse aujourd’hui environ 2kg et se porte à merveille. Sa mère est expérimentée, elle s’en occupe avec soin, le protège mais le laisse aussi être observé par les autres chimpanzés notamment les jeunes femelles qui ne sont pas encore mères. Ces dernières regardent attentivement les gestes à prodiguer aux nouveau-nés et le comportement à adopter avec eux. N’Sàka devrait rester collé à sa maman pendant plusieurs mois avant de commencer à découvrir seul son univers.

Un grand singe menacé de disparition

Les chimpanzés sont classés « En danger » (EN) sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). La dégradation de son habitat due notamment à l’exploitation forestière et minière, mais aussi à l’agriculture, contribue au déclin de l’espèce dans toutes ses zones de présence et favorise l’isolement des populations. Dans de nombreux pays où il est pourtant protéger, le chimpanzé est braconné pour sa viande, devenue une activité commerciale importante dans certains pays. Les jeunes chimpanzés sont capturés par la même occasion pour devenir des animaux de compagnie. Pour toutes ces raisons, le chimpanzé à déjà disparu de plusieurs pays africains. On ne le retrouve aujourd’hui plus qu’au Cameroun, en Centrafrique, au Congo, en Guinée équatoriale, au Gabon ou encore en Angola.

Parmi la cinquantaine de programmes de conservation soutenus dans le monde entier par l’association Beauval Nature, deux concernent cette espèce de grands singes au Congo. En France, plusieurs parcs zoologiques participent à sa protection et présentent des groupes de chimpanzés qui font partie d’un Programme d’Elevage Européen (EEP).

Le plein de naissances au Zoo de Beauval

Mais N’Sàka n’est pas le seul bébé né ces dernières semaines au Zoo de Beauval. Comme à son habitude, le parc a enregistré de très nombreuses naissances et parmi elles, on peut citer celle d’un petit louveteau arctique. Le groupe de loups arctiques, arrivé en 2018 à Beauval, ne cesse de s’agrandir d’année en année. Et cette année, un seul petit est né le 21 avril dernier. Il s’appelle Noatak et porte à 9 le nombre d’individus dans le groupe de loups arctiques.

On peut également citer de nombreuses autres naissances sur la première moitié de l’année 2021 avec entre autres 1 langur de Java, 1 vautour à tête blanche, 1 cercopithèque Diane, 1 chouette leptogramme, 2 tamarins pinchés, 1 tamarin de Goeldi, 1 mara, 1 dendrobate jaune et noir, 1 vautour néophron moine, 1 vautour palmiste, 2 caracaras, 3 dragons des montagnes, 3 aigles des steppes, 1 âne de Somalie, 3 cigognes blanches, 1 vautour palmiste, 3 mangoustes naines, 1 koala du Queensland, 1 cerf-souris, 3 milans noirs ou encore les 2 langurs Doucs nés en janvier et en mars. De très nombreux bébés à découvrir au plus vite, le parc est ouvert tous les jours de l’année dès 9h le matin.

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